L’application de la peine de mort aux détenus palestiniens qui sont des "terroristes" est la "bonne" solution pour résoudre le problème de la surpopulation carcérale, a déclaré hier le ministre israélien de la sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, dans un tweet.
Cette déclaration fait suite à l’approbation par le gouvernement israélien de sa proposition de construire environ 936 places de prison supplémentaires pour les prisonniers palestiniens.
M. Ben Gvir, chef du parti d’extrême droite Puissance juive, a déclaré : "Je suis heureux que le gouvernement ait approuvé ma proposition qui permettra aux forces de défense israéliennes de construire 936 (au total 1 600) places de prison supplémentaires pour les prisonniers détenus pour des raisons de sécurité", en référence aux prisonniers palestiniens.
"Cette construction supplémentaire permettra à l’administration pénitentiaire d’accueillir davantage de terroristes et apportera une solution partielle à la crise de la surpopulation", a-t-il ajouté.
Il poursuit : "La peine de mort pour les terroristes est la bonne solution au problème de la surpopulation carcérale, mais en attendant, je suis heureux que le gouvernement ait approuvé la proposition que j’ai présentée".
Plus tôt dans la journée d’hier, le gouvernement israélien a approuvé l’ajout d’environ 1 000 places de prison pour les prisonniers palestiniens, pour un coût d’environ 450 millions de shekels (119,21 millions de dollars). Environ 50 % du financement proviendra du budget du ministère de la défense, le reste étant alloué par d’autres ministères, selon le site d’information Walla.
Le bureau des médias du gouvernement à Gaza a déclaré hier que l’armée d’occupation israélienne avait arrêté plus de 5 000 Palestiniens depuis le début de sa campagne de bombardements brutaux sur la bande de Gaza en octobre 2023.
Photo : Des prisonniers palestiniens détenus dans une prison israélienne © B’Tselem
Traduction : AFPS